• Jim le cricket

    Bribes d'ailleurs

    Aujourd’hui, beaucoup de pensées fusent dans mon esprit. Elles se bousculent, s’entrainent les unes les autres, dans un joyeux chaos de feu d’artifice – c'est-à-dire que ce qui semble n’avoir aucune structure est en fait régit par une logique cachée.

    A la suite d’une confrontation récente, j’ai fait quelques recherches sur le comportement, les réactions humaines et d’autres choses de ce genre. Bien sûr, sur le moment, j’étais plutôt en total rejet de discussion avec l’intéressé, mais ca ne l’a pas empêché de dire ce qu’il avait a dire, avec toute la compassion et la certitude qu’il avait en lui, c’est pourquoi j’ai décidé de revenir sur ses paroles un peu plus tard, lorsque j’aurai le temps de le faire et que je serai plus calme, et j’ai trouvé ce moment dans un trajet de voyage. Malgré les quelques heures passées, ma plus grande envie était encore de secouer la tête pour chasser ce mauvais souvenir, mais les témoins alentours m’ont retenu. Sans compté que ça n’aurait pas été très intelligent.

    A la place, j’ai commencé par sortir mon Jiminy Cricket de sa boite d’allumette et par lui donner un mégaphone, histoire que ses paroles traversent mieux le brouillard de colère et de dénie. Jim m’a d’abord dit « Il faut voir le positif de chaque situation, cherche la leçon qui est derrière cette dispute ». Et puis, juste après « ce n’est pas parce que tu n’as aucune estime pour cette homme que ses paroles sont forcément vides. Ne t’attache pas au messager, mais au message ! »

    A partir de là, et je vous autorise à en rire, j’ai réalisé que décidément, les Disneys avaient eu sur moi une plus grande influence que je voulais bien l’admettre. Mais puisque Jim tenait toujours férocement le mégaphone, j’ai sortit mon carnet de mon sac et j’ai noté quelques petites choses.

    J’ai cherché d’où venait le probleme. De moi ? Des autres ? (oui mais alors, tu es mal barré mon ami !) De la situation ? (et toi qui prône l’adaptation en toute circonstance…). Comme la simplicité a quitté ce monde depuis bien longtemps, la réponse était bien sur : un peu de tout.

    De la situation bien sûr, avec la fatigue du voyage, une météo assez grise et pluvieuse, quelques situations surprenantes, ne rend pas vraiment les gens conciliants, au contraire. Elle attaque l’énergie, la légèreté et la nonchalance, et c’est pareil pour tout le monde, plus ou moins fortement.

    MoineDes autres, aussi, parce que comme dirait Jim, c’est difficile de se disputer tout seul (encore que…). Avec des caractères déjà éprouvés par la situation, il suffit de peu pour mettre le feu aux poudres. Et lorsque lesdits caractères ne concordent pas, lorsque les modes de pensées et les visions du monde sont différentes, l’écart est encore creusé et beaucoup moins bien digéré.

    De moi, enfin, parce qu’en sachant tout cela, il aurait été facile de se contenir, d’agir en conséquence – à savoir, ignorer ce qui ne me plait pas, prendre du recul et me concentrer sur mon propre sentiment plutôt que de chercher a donner des leçons aux autres. On ne peut pas aider ceux qui ne le veulent pas, et il devient dangereux de persister quand « ceux » est fatigué, trempé et sûr de son bon droit.

    Fin de la remise en question sur le monde.

     

    Conclusion : non, je ne suis pas un être machiavélique qui aime créer des situations de conflit dans un groupe. J'ai du mal avec les gens qui ont un comportement négatif, et j'ai tendance à vouloir montrer mon désaccord, peut-être de manière un peu trop radicale. Toutefois, je suis encore bien loin de mettre en pratique les beaux raisonnements que je prêche, et il va falloir travailler là-dessus !

     

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